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Festival 2010
La perception est singulière. A partir d’une infinité de détails disponibles, chaque personne bricole sa vision au moyen de ses propres filtres.
Artiste américain installé à Paris depuis quatorze ans, Marcus McALLISTER traque sa perception à travers une pratique rigoureuse du carnet comme « estomac onirique ». Ni carnet de voyage, ni journal intime, ni feuilleton : le carnet de l’artiste est un exercice de volonté sur le hasard, un outil pour organiser des informations aléatoires, tisser les premiers liens. Le carnet fait sens.
Mais ce rêve de sens se dissimule dans une imbrication de texte et de dessin, de figuration et d’abstraction. Le carnet, premier niveau de compréhension, conduit donc à une élaboration approfondie dans la peinture.
Un tableau est une prise de recul, permettant une libre rêverie. Une page de carnet en devient la carte, et l’exploration y dévoile d’autres possibilités. Le sens restant sujet à une multitude de grilles de lecture, les pistes sont ouvertes.
Chaque œuvre, qu’elle soit dessin, peinture ou page de carnet, est un rebondissement vers une autre, l’étude de la suivante.
Festival 2006
Les passages de l’artiste : passage du carnet au dessin, du dessin à la toile. Mais aussi chemin de l’idée comme un personnage qui marche entre deux états.
Artiste américain installé à Paris depuis dix ans, Marcus Mc Allister enracine sa peinture dans une pratique rigoureuse du carnet comme "estomac onirique" et outil de recherche. Le travail en peinture germe de cette série de carnets : une page devient la carte d’un tableau, une boussole dans l’exploration de la peinture, tout en déclenchant de nouvelles pages. Chaque oeuvre, qu’elle soit dessin, peinture ou page de carnet, est un rebondissement vers une autre, l’étude la suivante.
Le passage au tableau n’est pas uniquement un changement de support mais aussi une volonté de se confronter à un changement d’échelle. Chaque tableau est une exploration de la peinture pour dissoudre le trait de dessin et ramener au premier plan des éléments d’abstraction. Le texte devient trame et les jeux de matière et de transparence s’amplifient.
Voir en ligne : http://www.marcusmcallister.com/