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Lapin

BARCELONE - Urban Sketchers

Né en 1981, Lapin vit à Barcelone et remplit de son quotidien ses carnets : environ 190 calepins archivant rencontres, voyages et tranches de vie. Il est illustrateur pour la presse, la mode, la publicité, et participe à la communauté “Urban Sketchers” depuis sa fondation en 2008. Lapin enseigne l’art du croquis lors de workshops et conférences.

Pour Lapin, un bon carnet doit contenir au moins une vieille bagnole et un dinosaure.

Il a publié plusieurs fac-similés de ses carnets, dont ses derniers livres "poblenou, atlas ilustrado de un barrio industrial", "Ouessant, un polop chez les maouts", the travel books collection pour Joon : "Berlin", "Barcelona", "Lisboa" et "Paris", "Paris, je t’aime", "Barcelona Original", "Carnet de Bagnoles vol.1 & 2", "Cuba, an 56 de la Révolution", "Lapin au Japon", "Barcelona, Modernisme beyond Gaudi "…

Lapin au Festival en 2019 :
"Sorry we are closed !"

Lapin collecte les devantures de boutiques fermées avant qu’elles ne disparaissent : boulangeries, charcuteries, garages… aux enseignes d’un autre temps. Parfois une dernière note scotchée en vitrine annonce la fermeture ou le départ à la retraite. Trop souvent, ces commerces au charme désuet laissent place à une franchise à la façade froide et impersonnelle. Mais surtout, ce déclin marque un glissement dans nos comportements, les commerces de proximité sont délaissés au profit de centres commerciaux. Dommage.
Dessins collectés à Brest, Ouessant, Nantes, Clermont-Ferrand, Grenoble, Porto, Barcelone…

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"Ouessant, un polop chez les maouts", un recueil de 192 pages édité par les îliennes et compilant 4 séjours sur l’île d’Ouessant entre 2015 et 2017, dont une résidence d’un mois au sémaphore du Créac’h en mars 2017. Sur ce caillou balayé par les vents, lapin a fait le pari d’aller à la rencontre de la population lors des mois d’hiver et de tirer le portrait de quelques 100 autochtones. Le résultat est un trombinoscope insulaire plein d’humour et de tendresse.
Lapin arpente le monde avec son carnet, ses crayons et son aquarelle. Cette fois, il a posé ses valises à Ouessant. Il a dessiné les grandioses paysages de l’île, et puis ses phares, ses musées, son église, ses calvaires, son cromlech…
Il a aussi vu des bateaux, une Super 5, un avion, des coquillages, des moutons, une chèvre, des œufs de dinosaure... Et surtout il a croqué les îliens, au hasard des rencontres, avec humour ; il a saisi leurs mots au vol et, grâce à eux, a finalement dressé un portrait authentique de l’île la plus à l’ouest.

"Poblenou" est un travail de mémoire sur les métamorphoses de son quartier à Barcelone, en prise à l’afflux massif de touristes et à la modernisation d’un quartier traditionnellement industriel. Depuis 2 ans, lapin a collecté dans mes carnets façades d’usines, de commerces et de logements voués à la destruction. "Lost poblenou" est un constat nostalgique d’une dérive de nos ville vers une perte d’identité, qui ne touche pas seulement Barcelone, mais la plupart de nos agglomérations uniformisées par la gentrification.

Festival 2017

Cette année 2017, l’association lui a confié une carte blanche pour ce festival autour des Urban Sketchers, ainsi qu’une résidence artistique à Ouessant en décembre 2016 et mars 2017. Il est aussi l’auteur de l’affiche du festival.

« Lost Poblenou » est le projet le plus récent de Lapin : un travail de mémoire sur les métamorphoses de son arrondissement à Barcelone, en prise à l’afflux massif de touristes et à la modernisation d’un quartier traditionnellement industriel.

Lapin collecte façades d’usines, de commerces et de logements voués à la destruction ou à la réhabilitation, ainsi que les témoignages des riverains.

« Lost Poblenou » est un constat nostalgique d’une dérive de nos villes vers une perte d’identité, qui ne touche pas seulement Barcelone, mais la plupart de nos agglomérations uniformisés par la gentrification. »

On devrait également découvrir les premiers dessins nés de sa résidence à Ouessant en mars 2017, à l’invitation de l’association ENKI.

Festival 2015

Pour Lapin, un bon calepin doit contenir 2 choses : des dinosaures et des vieilles bagnoles.

Lapin participe à la plateforme Urban Sketchers depuis Barcelone, et promeut le croquis “in situ” lors de workshops en écoles et en universités.

Festival 2013

Lapin a grandi à Saint-Malo, puis étudié les arts appliqués à Nantes, avant de travailler comme designer à Paris, puis à Barcelona où il vit désormais. Il se définit comme un illustrateur ambulant qui balade ses carnets et ses crayons dans la rue, un bar, dans le métro, à Istanbul ou Tokyo. Dessiner est pour lui le moyen de se souvenir de chaque moment et de les vivre pleinement.

Lapin participe à la plateforme Urban Sketchers depuis Barcelona, et promeut le croquis “in situ” lors de workshops en écoles et en universités. Il a publié plusieurs fac-similés de ses carnets, dont "te quiero bcn", "lapin à istanbul" ou "lapin à Saint-Emilion".

Pour le festival, Lapin a sorti ses derniers carnets des étagères, emplis de son quotidien, de rencontres, de façades modernistes, de vieilles voitures (ce qu’un carnet doit absolument contenir avec des dinosaures, selon lui), mais également de ses dernières balades au Maroc, au Portugal, en Italie, ou sur la côte Est des États Unis.

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