Jolivet Eric

Avec Olivier Polard : Patara et Bredindin

Aventures et mésaventures de deux gabiers en bordée

C’est à un véritable voyage dans le temps que vous invite Eric Jolivet et Olivier Polard avec un projet basé sur la redécouverte du dessinateur brestois Paul Léonnec dont la production, titanesque, est unique en son genre.

Nul autre que lui n’a croqué avec plus de justesse, dans un regard à la fois caustique et tendre, la vie des gabiers des grands trois mats de la marine française du XIXème siècle.

Reconnu pour son travail dans le Journal amusant, c’est en 1884 qu’il illustre un petit ouvrage édité à Paris narrant le retour à Brest, après de longs mois de mer, de deux marins haut en couleur surnommés Patara et Bredindin. Le récit de leurs « aventures et mésaventures » est une plongée unique dans la vie brestoise, son parler, ses cabarets et ses rapports humains.

Mis en couleur à la gouache par Eric Jolivet, les dessins de Paul Léonnec sont à découvrir en avant-première avant une réédition prochaine de « Patara et Bredindin » en septembre 2019.

Festival 2017

Brest 1897

Une première ébauche de ce projet ambitieux a été présentée au festival Ici et Ailleurs voici deux ans. Depuis, Eric Jolivet et Olivier Polard ont continué de travailler sur ce Brest de la fin du XIXe siècle, tentant de saisir l’ambiance des ruelles de la vieille ville et de ses habitants.

Des décors aux costumes, tout concourt à l’idée que ce carnet a été retrouvé par miracle au fond d’une malle après plus d’un siècle d’oubli. Pour l’exposition, des nombreux objets donneront au spectateur l’impression d’un voyage dans le temps.

Festival 2015

L’artiste peintre Eric Jolivet s’est lancé dans un pari un peu fou, celui de créer le carnet de croquis d’un médecin de passage à Brest en... 1897 !

En collaboration avec l’historien Olivier Polard, il propose ainsi une plongée dans une ville aujourd’hui disparue grouillant d’activité. Du Grand Café de la rue de Siam à la Caserne du Deuxième Dépôt, des bordels de la rue des Sept-Saints à halles Saint-Louis un jour de marché, c’est toute une vie quotidienne brestoise qu’il tente ici de mettre en lumière à la manière des dessinateurs du siècle dernier.